vendredi 18 septembre 2009

pétition pour sauver des arbres

Il y a urgence !!!
Il est donc facile de signer cette pétition.
Il suffit de cliquer sur cette image et vous arriverez sur celle-ci

Merci à vous par avance pour votre signature

un junipérus mal en point

Aujourd'hui, je suis sorti sur ma terrasse (après 4 jours de pluie), et là je me suis aperçu que l'un de mes petit avait une tête.... !

les écailles ont séché, ont bruni

je pense à une noyade....
je l'ai donc sorti de son pot, passé sous l'eau claire pour y découvrir un substrat plein de glaise...

j'ai nettoyé la motte du mieux que je pouvais et rempotage dans 100% pumice (pierre ponce) de granulométrie moyenne.
Maintenant, il n'y a plus qu'à espérer qu'il reprenne correctement.
Et cet hiver, je lui mets son polaire !

jeudi 17 septembre 2009

les tablettes pour bonsaï

Faites de différentes essences de bois, ainsi que de racines, de bambou, ou encore de souche d'arbre.
Elle doivent mettre en valeur le bonsaï ou la plante d'accompagnement (kusamono) sans pour autant lui voler sa place de vedette lors des expositions.

Différents types de tablettes existent :



Hirataku (tables basses) : tablettes basses destinées à supporter des sujets allant de moyen à imposant





Chutaku (tables de hauteur moyenne) : en général rectangle ou ronde, elles supportent tout type de bonsaï. les tablettes rondes sont plus destinées aux sujets "féminins".







Kôtaku (tabettes hautes) : tablettes qui supportent
généralement des sujets kengaï (cascade) et han-kengaï (semi cascade).
Elles donnent une vue totale du bonsaï.












Shizen-taku
(racines naturelles) : tablettes destinées aux conifères, tels que les pins, ou autres espèces à l'écorce rugueuse, vieillie, tels que les prunus (ex : prunus mume). l'ensemble arbre/table révèle un aspect antique, ancien... voire rustique.






Jiban
(tranches de bois fines) : deux types principaux existent, qui sont les tranches de bois naturelles et les planches de bois fines.
- les premières vont parfaitement aux bunjin (lettré) et de petite dimension, elles conviennent aus kusamono (plante d'accompagnement).
- Sur les secondes, ont préfèrera y poser des compositions, mame (très petit bonsaï) , ou encore des shohin (petit bonsaï).




Take-daï (tapis de bambou fendu) : elles supportent principalement des kusamono et petites compositions d'accompagnement de bonsaï.






Etagères
: elles sont LA présentation pour shohin et mame ou même kusamono. Les plantes sur les étages doivent être de nombre impair.

mercredi 16 septembre 2009

le tanuki

Dans l'art du bonsaï, on destine des morceaux de branches ou des racines (de genévriers [Juniperus] à devenir supports d'un jeune plants (en principe le genévrier).
Nous creusons un sillon dans le bois mort dans lequel le p^lant vient se loger.
différentes manière de faire cela sont utilisées.

- plaquer le plant (ou veine) directement dans le sillon en le vissant ou en le clouant

- ecorcer la partie de la veine qui vient s'appliquer dans le sillon. visser et/ou clouer

- transformer le sillon en angle sortant et creuser le veine vivante de façon à ce que les deux ne fassent qu'un. clouer et/ou visser.

dans tous les cas, le clou ou la vis sera absorbé(e) par le bois vivant.

j'ai demandé à un ami bonsailliste (ou bonsaïka) de vous faire un article
voici une leçon d'un maestro en la matière Mr Davy Corvina "yamadori28":

"Ok, donc je commence.

"réalisation de phoénix"
Dans un 1er temps il faut laisser sécher la motte du plant pour que le stress et qu'un décollement de veine arrivent éventuellement au moment de l'assemblage...
Il ne faut pas travailler un plant avec une motte qui aurait été arrosée la veille.

Ensuite, tu affines le "rail" sur la souche (bois mort) très soigneusement ; c'est la partie qui accueil la future veine .

Et après tu t'occupe du plant en commencant par faire un shari (écorçage), et avec les fraises spéciales tu creuses le plant par rapport à la longueur d'assemblage.
Avec un morceau d'antenne d'un vieux post, tu t'en sert comme un emporte-piece à l'endroit où tu vas mettre ton clou sur la veine. Le mieux c'est de percer avec un forêt qui à bien sûr un diamètre inférieur au corps du clou sinon il vas flotter. Ensuite tu cloues...
Et tu finis de le clouer avec un chasse-clou de telle façon que l'oeillet d'écorce que tu as enlevé accueille la tête du clou.
Ensuite, tu mastiques. Et environ 2 mois après si t'as bien bossé tes clous auront disparu.

Il faut, aussi, retailler après assemblage le bord de la veine de chaque côté et mastiquer (le plant réagit plus rapidement pour cicatriser).

Ensuite, tu places "ton phoénix" dans une caisse de culture, et il faut absolument fixer la souche à la caisse, c'est très important pour la récupération du plant face au travail effectuer, il n'en sera que plus vigoureux.
Aucun apport d'engrais après la mise en place, et doser les arrosages, puis laisser pousser librement pendant 1 an et apporter une bonne dose d'engrais l'année de pousse libre.

La 1ere étape à réussir c'est une veine cicatrisée parfaitement sur toute les faces, après tu pourra faire un mise en forme, sans rempotage encore 1 an.
Le pot à bonsai ne viendra que quand l'arbre aura un aspect très abouti .

Yamadori28"


Je vous invite à venir visiter le forum du site Parlons Bonsaï pour d'autres informations.